Reconnues dans leur fonction nourricière, familiale et quotidienne, formées à la cuisine dans le cadre de l’enseignement ménager et de l’économie domestique de la fin du XIXe siècle, les femmes n’ont que tardivement intégré le secteur de la haute cuisine et des restaurants gastronomiques, construit comme un univers d’hommes et dominé par des valeurs physiques et mentales dites « viriles ». Un phénomène paradoxal quand on pense à l’importance reconnue...
La suite de cet article n'est pas accessible gratuitement.