Créée un an après l’indépendance, dotée d’un laboratoire à partir de 1967, la Société anonyme tunisienne de production et d’expansion cinématographique (Satpec) a organisé l’activité de l’industrie, y compris l’importation de films, jusqu’à sa disparition en 1992. Le cinéma en Tunisie se fonde sur une culture cinéphilique forte, développée depuis les années 1950 au sein de la Fédération tunisienne des ciné-clubs (FTCC) qui survit difficilement aujourd’hui, et sur une Fédération tunisienne des cinéastes amateurs (FTCA) qui a constitué un vivier pour les réalisateurs et réalisatrices. Certains déplorent l’effritement de ces liens entre cinéastes amateurs et réalisateurs professionnels, mais le développement...
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■ GABOUS A., Silence, elles tournent ! les femmes et le cinéma en Tunisie, Tunis, Cérès/Crédif, 1998 ; MARTIN F., Veils and Screens : Maghrebi Women’s Transvergent Cinema, Bloomington, Indiana University Press, 2011.