Rossana Ombres débute en littérature en 1956, avec le recueil de poésie
Orizzonte anche tu (« horizon toi aussi »), suivi d’autres publications :
Le ciminiere di Casale (« les cheminées de Casale », 1962) ;
L’ipotesi di Agadir (« l’hypothèse d’Agadir », 1968) ;
Bestiario d’amore (« bestiaire d’amour », 1974), couronné par le prix Viareggio pour la poésie ; le poème théâtral
Orfeo che amò Orfeo (« Orphée qui aima Orphée », 1975). Ses vers se caractérisent par un langage symbolique qui, selon la critique, renvoie à la leçon poétique de Cesare Pavese. Elle est également l’auteure de romans qui ont souvent pour protagonistes des figures de femmes en conflit avec la société :
Principessa Giacinta (« princesse Giacinta », 1970) ;
Memorie di una dilettante (« mémoires d’une dilettante », 1977) ;
Serenata (« sérénade », 1980) ;
Un dio coperto di rose (« un dieu recouvert de roses », 1993) ;
Baiadera (« la bayadère », 1997). Collaboratrice de magazines et de quotidiens (
Il Mondo,
Tempo Presente,
Paragone,
Nuovi Argomenti,
La Stampa), elle est par ailleurs l’auteure d’un livre pour la jeunesse,
Le belle statuine (« les belles statuettes », 1975), où de vieilles cartes postales servent de prétexte pour raconter des histoires.
Francesco GNERRE