Fille d’avocat, Sufiyâ Kâmal est issue d’une famille bengali aristocratique. Ses précepteurs lui enseignent l’ourdou, l’arabe et le persan, tandis que sa mère et son oncle maternel lui apprennent le bengali. Mariée à 12 ans à un étudiant en droit qui l’encourage à participer à des œuvres sociales et à écrire, elle part s’installer avec lui à Calcutta. Elle y rencontre le grand poète musulman Kâzi Nasrul Islâm : impressionné par ses écrits, celui-ci fait publier son premier poème « Basanti » (« printanier », 1926) dans...
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