Qui sait si le monument aux morts de Noyon – un immense cône d’obus en béton, une crypte avec une coupole décorée de frises représentant l’invasion allemande en 1914, la ville en ruines en 1918, des civils et des soldats – n’a pas marqué Annette Becker, jeune agrégée alors dans le secondaire, tant y est présent ce qui caractérise son travail d’historienne : l’histoire, l’art, la mémoire, et cette façon d’aller de la marge au centre en considérant les objets comme des « témoins indiciaires » (Michael...
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