ASTRONOMES

Un panorama historique

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Sous la direction de : Jean SCHNEIDER

Dans l’Antiquité et les premiers siècles de notre ère, on ne possède que quelques traces de femmes engagées dans des études astronomiques : En-hedu-ana*, Aganike, Aglaonike et Hypatie* sont les plus célèbres d’entre elles. Leur destin se révèle parfois tragique, car leur savoir les assimile parfois à de dangereuses sorcières. La situation ne s’améliore pas au cours des siècles suivants : les savantes – princesses ou moniales érudites – restent en petit nombre car les universités, nouveaux centres du savoir, leur étaient bien sûr interdites. L’éclaircie ne pouvant provenir des institutions, c’est dans les familles que se produit un certain changement, dès 1600 : quelques hommes – père, frère ou mari – décident d’éduquer leur fille/sœur/épouse. Le geste n’est naturellement pas gratuit, car il s’agit bien de trouver, à moindre frais, une assistante de qualité ! Cette tendance aux aides domestiques récoltera un certain succès : citons notamment Elisabeth Hevelius*, Maria Kirch*, Sophie Brahe*, Caroline Herschel*...

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Bibliographie

■ D’ARGOUGES C., BUKHARI P., La Parité dans les métiers du CNRS 2007/2008, Paris, Éditions CNRS, 2010 ; NAZÉ Y., L’Astronomie au féminin, Paris, Vuibert, 2006 ; SARTORI É., Histoire des femmes scientifiques de l’Antiquité au XX^e siècle, Paris, Plon, 2006 ; WITKOWSKI N., Trop belles pour le Nobel, les femmes et la science, Paris, Seuil, 2003.

■ MACK P., « Strategies and compromises : Women in astronomy at Harvard College Observatory, 1870-1920 », in Journal for the History of Astronomy, vol. 21, 1990 ; RIZZO P. V., « Early daughters of Urania », in Sky and Telescope, vol. 14, 1954.

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