D’une seule main suspendue ou progressant par coincements de doigts le long d’une interminable fissure verticale, Catherine Destivelle s’est affirmée à la fin du XXe siècle entre tous, comme une grimpeuse étonnante, prolongeant à sa manière les escalades de Marie Paradis, la pionnière (1808 au mont Blanc), ou de Claude Kogan, âme, en 1959, de l’expédition himalayenne féminine dont elle ne revint pas, balayée à 6 850 mètres d’altitude avec sa compagne de cordée, la Belge Claudine Van der Straten, alors qu’elles...
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