Le « jeune » cinéma africain né des indépendances il y a un demi-siècle ne manque pas aujourd’hui de créatrices : qu’elles soient devant ou derrière la caméra, au cinéma ou à la télévision, dans les salles de montage ou les bureaux de production, elles sont nombreuses et l’on retrouve d’ailleurs parfois les mêmes femmes énergiques et motivées combinant de multiples fonctions pour parvenir à tourner des films dans un contexte peu favorable. Outre la fermeture croissante du nombre de salles en Afrique, le développement marqué du secteur DVD (légal ou piraté) et la faiblesse du financement qui affectent les cinéastes des deux sexes, elles se heurtent fréquemment à un contexte idéologique qui n’encourage pas les femmes à travailler...
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