Les femmes ont tôt commencé à compter dans le cinéma thaïlandais. Dès les débuts du cinéma muet et l’avènement du cinéma parlant dans le royaume, chaque fiction cinématographique devait comprendre une figure d’héroïne (nang ek) jouée par une actrice incarnant des valeurs de beauté et de grandeur morale. Plusieurs actrices ont ainsi fait le succès de films réalisés avant les années 1960, de Mom Luang Sutjit Itsarangkun (Double chance, 1927) et Manee Sumonat (Douce mélodie, 1932), toutes deux associées à la société de production pionnière Sri Krung, à Wilaiwan Watanaphanit, première actrice à avoir reçu le trophée national de la meilleure actrice en 1957, en passant par Amara Asawanan, l’« Elizabeth Taylor de la Thaïlande »...
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