Depuis une dizaine d’années, les réalisatrices camerounaises ont le vent en poupe. La sortie d’une œuvre de fiction ou documentaire réalisée par des femmes fait à chaque fois courir les cinéphiles dans les salles. En août 2007, Paris à tout prix, de Joséphine Ndagnou*, a battu les records d’entrées (25 000 en trois jours) et réalisé les plus importantes entrées commerciales de la décennie. Le public célébrait la façon dont le message était passé, mais surtout la qualité du travail effectué. Salué par la critique comme l’un des meilleurs films camerounais de ces dix dernières années, Paris à tout prix permet de rêver à une nouvelle...
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