Il existe une tendance critique ancienne et très forte à considérer la littérature coréenne et la coréité comme écartelées entre yin* et yang, chamanisme et confucianisme, femmes et hommes, et donc, aussi, entre coréen et chinois. Pour une part, la littérature coréenne relèverait du didactisme hérité de la Chine, pour une autre, elle exprimerait une passivité larmoyante, souvent reliée au taoïsme, au chamanisme et à l’insistance placée par le bouddhisme extrême-oriental sur la miséricorde – allant jusqu’à féminiser le bouddha correspondant (Kwuanyin).Les auteurs hommes auraient eu la possibilité de jouer sur les deux tableaux, en fonction...
La suite de cet article n'est pas accessible gratuitement.