Femme et fille de mineurs, Indienne, mère de sept enfants, Domitila Barrios de Chungara devient secrétaire générale du Comité des Amas de Casa (« Comité des maîtresses de maison ») de la mine d’étain Siglo XX et elle est, à partir de 1965, la principale porte-parole des femmes et des mineurs engagés dans les luttes sociales. Les extraordinaires richesses minières de la Bolivie, fort convoitées, en font l’un des pays les plus instables d’Amérique du Sud. En 1967, la nuit de la Saint-Jean, la dictature fait bombarder les piquets de grève. D. Barrios de Chungara survit au massacre, est arrêtée, torturée, emprisonnée...
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■ Avec VIEZZER M., Si on me donne la parole… La vie d’une femme de la mine bolivienne (Si me permiten hablar, Testimonio de Domitila, una mujer de las minas de Bolivia, 1977), Paris, Maspero, 1978.