FRANC-MAÇONNES

[ depuis le XVIIIe siècle ]

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Sous la direction de : Armelle LE BRAS-CHOPARD

Le rapport de la franc-maçonnerie avec les femmes semble définitivement scellé au commencement même de cette institution, par les Constitutions d’Anderson (1723) qui énoncent : « Les esclaves, les femmes, les gens immoraux ou déshonorés ne peuvent être admis, mais seulement les hommes de bonne réputation » (art. 3). Pourtant, des femmes faisaient déjà partie de confréries de métiers dont les francs-maçons prétendaient être les successeurs, et, rapidement, il fallut contourner cette interdiction en inventant pour elles des modalités spécifiques d’appartenance. Ce paradoxe aboutit à la création de la maçonnerie mixte au XIXe siècle, avant que ne s’instaure une maçonnerie exclusivement féminine. Mais la situation est très différente suivant les moments et les continents. La naissance et le développement de la franc-maçonnerie suscitent beaucoup d’intérêt, en Angleterre comme sur le continent, et notamment chez les femmes de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie, car les modes de sociabilité...

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Bibliographie

■ BACOT J.-P., Les Femmes et la franc-maçonnerie en Europe. Histoire et géographie d’une inégalité, Paris, Véga, 2009 ; HIVERT-MESSECA G. et Y., Comment la franc-maçonnerie vint aux femmes. Deux siècles d’adoption féminine et mixte en France, 1740-1940, Paris, Dervy, 1997 ; PICART M.-F., La Grande Loge féminine de France, Paris, PUF, 2009.