D’origine bretonne, Germaine Le Goff a eu une action déterminante dans l’éducation des Africaines du XXe siècle. Tout comme Léopold Sédar Senghor, elle naît entre deux cultures. En ce début de siècle, le breton, langue maternelle dans les villages de Bretagne, est interdit à l’école, où les élèves doivent décliner en latin et s’exprimer en français. Son père, pêcheur, peine à nourrir ses dix enfants et, dans la Bretagne très catholique, la famille se voit reprocher son absence à la messe dominicale, intolérance dont Germaine souffre. Ce sont pourtant des religieuses qui lui apprennent...
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