GESTATION POUR AUTRUI

[ France XXe-XXIe siècle ]

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Zone géographique :

Sous la direction de : Jacqueline SAG

La gestation pour autrui (GPA), connue aussi sous le nom de « maternité de substitution », est une pratique séculaire par laquelle une femme porte et donne naissance à un enfant pour une autre femme dont l’utérus est malformé ou absent. Depuis une trentaine d’années, le développement des techniques médicales d’insémination artificielle et de fécondation in vitro lui a donné une autre dimension avec l’implantation possible chez la gestatrice d’un embryon provenant soit de son propre ovocyte (procréation pour autrui), soit de celui de la mère « d’intention » ou encore d’une tierce donneuse (gestation pour autrui), les gamètes mâles étant celles d’un père d’intention ou d’un tiers.Un couple sur sept rencontre aujourd’hui des problèmes de fertilité, et le recours à l’assistance médicale à la procréation (AMP) est de plus en plus fréquent. Mais la GPA se heurte aux mêmes obstacles que, en son temps, le droit à l’IVG et est prohibée dans un grand nombre de pays. Or si la maîtrise de la fécondité a permis aux femmes d’échapper à la fatalité des grossesses non voulues, la GPA permet d’échapper à une autre, celle de ne pas pouvoir porter un enfant.Dans les pays qui l’autorisent...

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Bibliographie

■ Rapport d’information n^o 421 (2007-2008) du 25 juin 2008 du groupe de travail du Sénat sur la gestation pour autrui présidé par M^me Michèle André ; Proposition de loi n^o 233 du 27 janvier 2010 tendant à autoriser et encadrer la gestation pour autrui, présentée par M^me Michèle André, M. Robert Badinter et al.