GRÈCE ANTIQUE ET CRÉATIVITÉ FÉMININE

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Sous la direction de : Eberhard GRUBER

Dans l’optique hégélienne qui prévaut aujourd’hui, ne serait « créatif » que ce qui génère une chose neuve et sans double. La procréation n’étant pas prise en compte, la plupart des activités féminines en Grèce ancienne – relevant de la production répétitive et anonyme – échapperaient alors à la notion de créativité. La Grèce classique assigne les femmes, comme les esclaves, à une production qui ne mérite ni gloire ni mention, et leurs « créations » au sens moderne y sont rares – même si cette rareté éclate par son caractère mémorable. Mais sous le terme de poïesis (« création/production »), la langue grecque nous permet de penser comme « créatives » nombre de pratiques féminines qui impliquent l’intelligence, le...

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Bibliographie

■ AUFFRET S., Nous, Clytemnestre, du tragique et des masques, Paris, Des femmes-Antoinette Fouque, 1984 ; ID., Mélanippe la philosophe, Paris, Des femmes-Antoinette Fouque, 1988 ; ID., Sapphô et compagnie, Loverval, Labor 2006 ; LORAUX N., Les Enfants d’Athéna, idées athéniennes sur la citoyenneté et la division des sexes, Paris, La Découverte 1981 ; DÉTIENNE M., Les Jardins d’Adonis, Paris, Gallimard 1972 ; MÉNAGE G., Histoire des femmes philosophes, Paris, Arlea, 2006.