Née à Kotéra, village de la commune rurale de Tafacirga, à l’extrême ouest du Mali, au point de jonction entre le Sénégal et la Mauritanie, Halima Kissima Touré n’a pas été scolarisée et parle le soninké, sa langue maternelle, et le bambara, langue dominante du Mali. Elle appartient à la catégorie sociale des garanké, spécialistes du travail du cuir. Son mari vit et travaille à Paris. Héritière de la tradition de chanteuses des femmes...
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