HISTOIRE DE L’ART ET FÉMINISME

[ depuis 1970 ]

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Sous la direction de : Marie-Laure BERNADAC

La construction d’un corpus d’analyses féministes au sein de l’histoire de l’art apparaît au cours des années 1970 – approche datée par l’article de Linda Nochlin* : « Pourquoi n’y a-t-il pas eu de grands artistes femmes ? » (Art News, 69/9, 1971), qui ouvre un nouveau champ de recherches, questionnant les positions asymétriques des femmes et des hommes en histoire de l’art. Cette production intellectuelle critique et historique, surtout anglo-américaine, malgré l’existence de traditions européennes, a ensuite intégré les questions de genre (ou rapports sociaux de sexe) et les théories queer (opposées aux normes sociales instituant genre, sexes et sexualités). Trois perspectives émergent des apports de cette pensée à l’histoire de l’art et des débats récurrents au sein des vagues théoriques successives qui forment ce corpus : enrichir, déconstruire et ouvrir l’histoire de l’art dominante.La figure de l’artiste est quasi exclusivement masculine jusqu’aux années de la seconde...

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Bibliographie

■ DUMONT F. (dir.), La rebellion du Deuxième Sexe – L’histoire de l’art au crible des théories feministes anglo-américaines (1970-2000), Dijon, Presses du Réel, 2011 ; BROUDE N., GARRARD M. D. (dir.), Reclaiming Female Agency : Feminist Art History After Postmodernism, Berkeley/Los Angeles/Londres, University of California Press, 2005 ; NOCHLIN L., Femmes, art et pouvoir, et autres essais (Women, Art and Power and Others Essays, 1988), Nîmes, J. Chambon, 1993 ; POLLOCK G., Vision and Difference : Femininity, Feminism and the Histories of Art (1988), Londres/New York, Routledge, 2007.