Élève du conservatoire de Versailles, puis de celui de Paris, Isabelle Huppert fait ses premières apparitions au cinéma au début des années 1970 dans Faustine et le bel été (Nina Companeez*, 1971), Aloïse (Liliane de Kermadec*, 1975) ou encore Les Valseuses (Bertrand Blier, 1974) et Le Juge et l’Assassin (Bertrand Tavernier, 1976) ; elles sont déjà marquées par l’éclectisme qui, avec l’exigence, est l’une des caractéristiques de sa carrière jusqu’à ce jour. La Dentellière (1977), de Claude Goretta, lui permet de s’affirmer dans le registre tout en retenue de la fragilité exacerbée...
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