Bien avant l’essor de la presse, des femmes ont posé la question de l’égalité des sexes, et contribué à la diffusion des idées en tant qu’éditrice (Marie de Gournay*), femme de lettres (Mme du Deffand*), philosophe (Elisabeth de Bohême*), auteur de théâtre et polémiste (Olympe de Gouges*), journaliste (Mme Roland*), pamphlétaire (Flora Tristan*).Quand la monarchie se libéralise (1830), quotidiens et périodiques les aident à conquérir la liberté pour toutes. Anaïs Ségalas* ne se contente pas du Journal des demoiselles ; elle écrit aussi dans Le Constitutionnel, La Gazette de France, La Chronique de Paris, Le Commerce, L’Estafette, Le Cabinet de Lecture, La France littéraire. Eugénie Niboyet* fonde de nouveaux journaux, dont La Voix des femmes (1848), qui propose la candidature de...
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■ ADLER L., À l’aube du féminisme, les premières journalistes : 1830-1850, Paris, Payot, 1979 ; COLETTE, La Jumelle noire, critique dramatique, 4 t., Paris, Ferenczi, 1934-1938 ; RIOT-SARCEY M., Histoire du féminisme, Paris, La Découverte, 2002.