Née dans l’État excentré de l’Idaho mais dans une ville de passage, d’une famille américanisée depuis peu – ses deux grands-mères étaient scandinaves –, la jeune Karen Stedtfeld côtoie la diversité des religions et des origines et éprouve une fascination pour l’Europe, nourrie par les nouvelles de la guerre et les livres d’images, puis par l’exercice de la danse et de la musique. Excellente élève, elle entame des études de chimie et de français à l’université avant de bifurquer vers l’histoire qu’elle considère comme « la reine des sciences » et a la chance d’entendre une conférence de Margaret...
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■ « Going against the grain : the making of an independent scholar », in BORIS E., CHAUDHURY N. (dir.), Voices of Women Historians : The Personal, the Political, the Professional, Bloomington/Indianapolis, Indiana University Press, 1999.