Née dans la province déshéritée et souvent martyre du Chôlla, Kong Sôn’ok n’a guère eu de difficulté à se documenter sur les laissés-pour-compte de la révolution industrielle. Issue d’une famille écrasée par la misère, elle a connu les bidonvilles de Kwangju et de Séoul. Très tôt militante en pleine dictature militaire, en un temps où cela signifiait risquer...
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