Scolarisée dans une école arménienne, Lass apprend le français et suit des cours de piano ; puis, grâce aux sacrifices accomplis par son père, un artisan arménien convaincu que « l’homme doit posséder avant tout la richesse de l’esprit », elle intègre le gymnase russe de Tiflis (Tbilissi). De retour à Tabriz, elle épouse Arpiar Aslanian. Fasciné par la réputation de la Ville Lumière, le jeune couple émigre à Paris en 1923 ; mais le labeur dans les ateliers de...
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■ BELEDIAN K., Cinquante ans de littérature arménienne en France, Paris, CNRS éditions, 2001 ; LONDON L., La Mégère de la rue Daguerre, souvenirs de Résistance, Paris, Seuil, 1995.