LIBAN – ROMANCIÈRES ARABOPHONES ET FRANCOPHONES

[ XXe siècle ]

Domaine :

Zone géographique :

Sous la direction de : Carmen BOUSTANI

Après la Première Guerre mondiale, autour de La Revue phénicienne, fondée par Charles Corm, un important courant littéraire francophone voit le jour, qui se veut trait d’union entre le Liban héritier des Phéniciens et le Liban moderne, entre l’Orient et l’Occident. Dans la lignée d’Evelyne Bustros*, première écrivaine francophone qui évoque la condition des femmes, de la fin du XIXe siècle jusqu’au mandat français, et dénonce les crimes d’honneur et l’hypocrisie sociale, s’expriment Laurice Schéhadé (née vers 1908), romancière, et Nadia Tuéni*, connue pour ses poèmes. Mais c’est durant la guerre de 1975 que les femmes entrent en force sur la scène littéraire : Andrée Chedid*, Vénus Khoury-Ghata*, Abla Farhoud*, Claire Gebeyli* ou encore Dominique Eddé* renouvellent le genre du roman engagé en donnant plus d’importance à la parole, à l’image et au geste, pour dire leur souffrance face à la destruction et réclamer l’arrêt...

La suite de cet article n'est pas accessible gratuitement.

Voir tous les articles gratuits

Bibliographie

■ AMEER R. al-, Le Jour dernier, confessions d’un imam (Yawm al-dīn, 2002), Arles, Actes Sud-Sindbad, 2009 ; BAALBAKI L., Je vis (’Anā’ahyā, 1958), Paris, Seuil, 1961 ; BARAKATH., La Pierre du rire (Haǧar al-dahik, 1990), Arles, Actes Sud, 1996 ; KHOURY C., Days with Him (Ayyam ma’ah, 1959), [S. l., s. n.], printed under the supervision of MAS economic Group, 2005 ; SOBH A., Maryam ou le passé décomposé (Maryam al-hakāyā, 2002), Paris, Gallimard, 2007.