LITTÉRATURE DE L’IMMIGRATION

[ Pays germanophones depuis 1970 ]

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Sous la direction de : Christiane SOLTE-GRESSER

Les contributions des auteurs d’origine étrangère à la littérature autrichienne, suisse et allemande prennent aujourd’hui des proportions importantes. Ainsi, cette « autre littérature allemande » reflète l’évolution démographique qui a mené aux sociétés multiculturelles ou hybrides. La reconnaissance – un peu tardive – de cette littérature doit beaucoup à la création en 1985 du prix Adelbert-von-Chamisso, consacré aux auteurs d’origine étrangère écrivant en allemand.Cependant, à l’instar de Seher Çakır (1971), qui est née en Turquie mais vit en Autriche depuis 1983, nombre d’auteurs interculturels dénoncent le fait que leur œuvre soit réduite à cette seule catégorie d’une « littérature issue de l’immigration ». Aysel Özakın (1942), qui a écrit (tout d’abord en turc) en Allemagne de 1981 à 1990, met en relief cette problématique dans son roman autobiographique Die Leidenschaft der Anderen (« la...

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Bibliographie

■ BODROŽIĆ M., Tito est mort (Tito ist tot, 2002), Paris, L’Olivier, 2004 ; ÖZDAMAR E. S., Le Pont de la Corne d’Or (Die Brücke vom Goldenen Horn, 1999), Paris, Pauvert, 2000 ; ID., La vie est un caravansérail, elle a deux portes, par l’une je suis entrée, par l’autre je suis sortie (Das Leben ist eine Karawanserei, hat zwei Türen, aus einer kam ich rein, aus der anderen ging ich raus, 1994), Paris, Le Serpent à plumes, 2003 ; TAWADA Y., Narrateurs sans âmes (Erzähler ohne Seelen, in Talisman, 1996), Lagrasse, Verdier, 2001 ; ID., Opium pour Ovide (Opium für Ovid, 2000), Lagrasse, Verdier, 2002.