LITTÉRATURE DU MOUVEMENT FÉMINISTE ET OUVRIER D’EXPRESSION ALLEMANDE

[ fin du XIXe siècle ]

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Sous la direction de : Christiane SOLTE-GRESSER

En 1894, le Bund deutscher Frauenvereine (l’Union allemande des associations de femmes) est fondé, suivi, en 1900, du Bund Schweizerischer Frauenvereine (l’Union suisse des associations de femmes) et du Bund österreichischer Frauenvereine (l’Union autrichienne des associations de femmes) en 1902. De nombreuses associations féminines deviennent alors membres de ces organisations qui défendent des revendications politiques centrales contre le gouvernement, les partis politiques et d’autres institutions. À l’image des débuts du mouvement féministe au siècle des Lumières, il est question du droit à l’épanouissement individuel et à la liberté personnelle. Scindé en deux groupes, les modérées et les « extrémistes », le mouvement féministe bourgeois met l’accent sur l’éducation et sur l’individualité. La sexualité, la prostitution et la maternité sont des sujets extrêmement controversés. Tandis qu’à la fin du XIXe siècle, le processus d’appauvrissement des familles bourgeoises menace tout particulièrement les femmes...

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Bibliographie

■ POPP A., La Jeunesse d’une ouvrière (Jugendgeschichte einer Arbeiterin, 1909), Lausanne, L. Martinet, 1913.

■ BRODBECK D., Hunger nach Gerechtigkeit, Helene von Mülinen (1850-1924), eine Wegbereiterin der Frauenemanzipation, Zurich, Chronos, 2000 ; RIESENFELLNER S., SPÖRK I. (dir.), Minna Kautsky, Beiträge zum literarischen Werk, Vienne, Verlag für Gesellschaftskritik, 1996 ; ROHNER I., In litteris veritas, Hedwig Dohm und die Problematik der fiktiven Biographie, Berlin, Trafo, 2008 ; STOPCZYK A., Philosophin der Liebe, Helene Stöcker, Die « neue Ethik » um 1900 in Deutschland und ihr philosophisches Umfeld bis heute, Stuttgart, Books on Demand, 2003.