Contrairement aux idées toutes faites, aucune distance supérieure au dolichos (soit un peu moins de 5 000 mètres) ne figura au programme des Jeux antiques. Suggéré par le philologue français Michel Bréal à Pierre de Coubertin durant la période préparatoire aux premiers jeux Olympiques modernes, le marathon a d’emblée pris une place à part. Sa distance fut définitivement fixée à 42, 195 km, parcours mesuré du château de Windsor jusqu’à la ligne d’arrivée au stade de Sheperd’s Bush, à partir des Jeux de Londres 1908. Il n’était pas imaginable qu’une femme souhaitât s’y attaquer, ni qu’elle fût admise à y participer. Et pourtant…
Ainsi, en 1967, deux concurrentes s’engagent au marathon de Boston sous les noms de K. (pour Kathie) Switzer et Bobby (pour Roberta) Lou Gibb (Bingay) ; malgré des scènes vaudevillesques quand les organisateurs tentent de les stopper, elles finiront le parcours. Mais cette « course des femmes »...
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