Marthe Wéry complète ses études artistiques à Paris, à l’académie de la Grande Chaumière, et approfondit la gravure à l’Atelier 17 de Stanley William Hayter. Sa première exposition personnelle a lieu en 1965 à la galerie Saint-Laurent de Bruxelles. À la fin des années 1960, elle assimile, à travers son abstraction géométrique, l’histoire de l’art moderne – de Mondrian à Malevitch –, mais aussi l’art américain, perçu tardivement en Europe, notamment les œuvres de Barnett Newman (1905-1970), Ellsworth Kelly (1923), Kenneth Noland (1924-2010) et Agnes Martin*, qu’elle découvre au cours de son séjour aux États-Unis en 1969, de même que l’art minimal et l’Unisme...
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■ Un débat en peinture, Bruxelles, la Lettre volée, 2000 ; Penser en peinture, 1968-2000, Baudson M. (textes), Gand, Ludion, 2001 ; Les Couleurs du monochrome (catalogue d’exposition), Bal M., Chassey É. de (textes), Gourdinne, Diatex, 2005.