Née dans une famille modeste d’origine métisse, Mercedes Sosa débute sa carrière comme professeure de danses folkloriques. Elle s’installe dans le milieu bohème de la ville de Mendoza avec son mari, le musicien Manuel Oscar Matus, et signe en 1964 le « manifeste du nuevocancionero », qui se propose de dépoussiérer le folklore et de rénover la chanson afin de « l’intégrer à la vie du peuple, en exprimant ses rêves, ses joies, ses luttes et ses espoirs ». La consécration arrive un an plus tard avec sa participation...
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