Née en Corée, alors colonie japonaise, Kanô Mikiyo rentre à Hiroshima avec sa famille avant la fin de la guerre. Le 6 août 1945, son père meurt sur son lieu de travail situé près de l’épicentre de l’explosion atomique. Mikiyo, partie jouer chez une amie, est indemne, mais vit depuis avec son « carnet des irradiés ». Licenciée en Lettres de l’université de Kyôto, elle est journaliste de 1963 à 1968 pour...
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