Née dans une famille de la bourgeoisie tchèque, Milada Horáková adopte très jeune des positions anti-autrichiennes qui lui valent d’être renvoyée du collège de Letna. Elle achève ses études après l’indépendance du pays en 1918 à la faculté de droit de l’Université Charles. Elle y croise de nouveau Františka Plamínková*, cofondatrice du Club tchèque des femmes et qui fut sa professeure à Letna. Sous son influence, M. Horáková adhère en 1927 au Parti socialiste-national, dont les positions sont patriotiques et progressistes...
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