À la fin des années 1930, Miluše Fischerová suit une formation d’assistante maternelle, dans l’une des dizaines d’écoles « familiales » fondées depuis les années 1920 en Tchécoslovaquie par les ligues féminines pour compenser l’absence d’une offre équivalente à celle des écoles techniques destinées aux garçons. Si une bonne partie de l’enseignement vise à produire des ménagères modèles, il comprend cependant une initiation à l’économie et un embryon de culture civique dispensés par des enseignantes socialisées au féminisme patriotique des premières années de l’indépendance...
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