En 1924, Natalia Zabila commence à publier ses premiers vers, sous l’influence du modernisme, qu’elle abandonnera après avoir subi une pression du régime soviétique. Sa carrière commence par la publication de recueils :
Dalekyi kraï (« le pays lointain »
, 1927) ;
Soniachni reli (« lyres ensoleillées », 1928) ;
Boudivnytche (« en marche vers la construction du pays », 1930). Dans son poème « Khatynka nad ozerom » (« la maisonnette au bord d’un lac », 1940), elle évoque les marques d’affection de Lénine pour les enfants lors de son séjour en Finlande en 1917. À partir de 1931, la poétesse se consacre à la prose. Son roman
Traktoboud (« l’usine des tracteurs », 1931) parle de l’industrialisation en Ukraine soviétique et de l’importance, pour l’URSS, de la construction d’une grande usine de tracteurs à Kharkiv. On lui doit aussi le roman
V dni tryvoh (« les jours d’inquiétude », 1945) et surtout des livres pour enfants (récits, contes et poèmes), dont les plus connus sont
Pid ïasnym sontsem (« sous le ciel clair », 1949) et
Promeni (« les rayons », 1951). Parmi ses contes les plus populaires, citons :
Prohoulianka po lisou (« une promenade dans la forêt ») et le recueil de contes
Maryna Dmytrivna, qui ont joué un rôle important dans l’éducation des enfants ukrainiens.
Olga CAMEL