Que l’écrivaine de l’Ouest franco-canadien la mieux connue, Gabrielle Roy*, ait quitté son Manitoba natal pour aller vivre et écrire en français à Montréal en dit long sur le sort des auteures d’expression française vivant dans un milieu majoritairement anglophone. Et pourtant, il s’agit d’une communauté littéraire dynamique, servie principalement par deux maisons d’éditions franco-manitobaines fondées dans les années 1970, et caractérisée, sur les plans thématique et discursif, par un trait tout particulier : la reconnaissance de soi comme membre d’une...
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