PARITÉ

[ France depuis 1989 ]

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Sous la direction de : Armelle LE BRAS-CHOPARD

En 1944, les Françaises deviennent éligibles au même titre que les Français, mais elles n’entrent pas pour autant dans la carrière politique. Pendant le demi-siècle qui suit, pour ce qui concerne la place des femmes dans les assemblées élues, la France occupe le poste peu enviable d’avant-dernier de la classe au sein de l’Union européenne : 5, 5 % de députées dans l’Assemblée constituante élue le 21 octobre 1945, 6,1 % après les législatives de 1993, 10,9 % en 1997. Des femmes et des féministes ne se satisfaisant pas de cette piètre représentation vont donc se battre pour l’améliorer. À la fin des années 1970 et au cours des années 1980, on a surtout raisonné en termes de quotas. En 1982, l’avocate Gisèle Halimi* a proposé une loi – votée par les deux assemblées (Sénat et Assemblée nationale) – portant à 25 % le nombre des femmes sur les listes municipales. Mais le Conseil constitutionnel a annulé ce dispositif, au motif que l’on ne pouvait diviser les citoyens « en catégories ». L’année 1989, bicentenaire de la Révolution française, marque...

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Bibliographie

■ MOSSUZ-LAVAU J., Femmes/Hommes. Pour la parité, Paris, Presses de Sciences Po, 1998 ; ID., « Parité : la nouvelle exception française », in MARUANI M. (dir.), Femmes, genre et sociétés. L’État des savoirs, Paris, La Découverte, 2005 ; ID., Guerre des sexes, stop ! , Paris, Flammarion, 2009.