Pauline García naît dans une famille où la musique est reine. Son père, l’Espagnol Manuel García, ténor le plus célèbre de son temps, a composé des opéras et mis au point une méthode de chant grâce à laquelle il fera de ses filles, Maria, l’aînée, future Malibran*, et Pauline, deux des plus grandes cantatrices du XIXe siècle. Leur frère, Manuel Junior, sera le spécialiste incontesté de la voix. Pauline n’a que 11 ans lorsque meurt son père, mais il a laissé des indications que suit scrupuleusement son épouse Joachina. Liszt, professeur de piano de Pauline, la verrait volontiers concertiste, mais la mort brutale de Maria Malibran, en 1836, scelle le sort de...
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■ FISCHER-DIESKAU D., Quand la musique nourrit l’amour, études biographiques du XIXe siècle (Wenn Musik der Liebe Nahrung ist, 1990), Paris, Buschet-Chastel, 1995 ; FRIANG M., Pauline Viardot au miroir de sa correspondance, Paris, Hermann, 2008.