Au moment de la dictature du général Pinochet, de 1973 à 1990, les poétesses chiliennes sont les héritières d’une création essentiellement masculine, même si les figures de Amanda Labarca (1886-1975), de Gabriela Mistral*, de Violeta Parra*, de Teresa Wilms Montt*, d’Olga Acevedo (1895-1970) et de Stella Díaz Varín (1926-2006) sont indispensables pour comprendre leur projet poétique. Après le « vide culturel » du début de la dictature, a lieu, dans les années 1980, une restructuration du champ culturel chilien, lancée principalement par ceux qui sont restés dans le pays. Dans un contexte de censure généralisée, différentes stratégies de résistance politique et de diffusion de la nouvelle poésie apparaissent. Parce que ces œuvres cherchent en même temps un message et une voie alternative de diffusion, il est difficile...
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