En ce début de siècle, la publication des recherches freudiennes va influencer la production littéraire. La pudibonderie disparaît et on assiste à une floraison d’œuvres à caractère autobiographique : dans ses livres de souvenirs, Colette*, qui ignorait pourtant tout de la psychanalyse, parle sans détour de sa bisexualité ou d’inceste avec son beau-fils… Les romancières se tournent plus naturellement vers ce genre nouveau qui répond au désir de saisir ce qui se laisse le moins facilement contenir : le souvenir. Le passé apparaît comme des « petits...
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■ CIXOUS H., Entre l’écriture, Paris, Des femmes-Antoinette Fouque, 1986 ; LEJEUNE P., L’Autobiographie en France, Paris, A. Colin, 1971 ; MAY G., L’Autobiographie, Paris, Presses universitaires de France, 1979.