ROMANCIÈRES

[ Allemagne XVIIIe siècle ]

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Sous la direction de : Christiane SOLTE-GRESSER

Dans la préface du premier roman de femmes en langue allemande, les Mémoires de Mlle de Sternheim que son amie Sophie von La Roche* avait publié anonymement, l’éditeur Christoph Martin Wieland affirme que l’écriture des femmes se nourrit plus de leurs sensations et de leurs expériences personnelles que d’un enseignement poétique. C’est conformément à ce point de vue qu’on a synthétisé pendant longtemps l’histoire du « roman de femmes » conçu comme récit de femmes pour des femmes sur des femmes. Ces romans se consacrent à l’amour, à l’honneur et à la famille. Ils reprennent largement l’idéal féminin d’une femme soumise servant l’homme « avec ferveur », s’occupant de la vie domestique et de l’éducation des enfants...

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Bibliographie

■ GALLAS H., HEUSER M. (dir.), Untersuchungen zum Roman von Frauen um 1800, Tübingen, Niemeyer, 1990 ; HAHN B., Unter falschem Namen, Francfort, Suhrkamp, 1991 ; KONTJE T., Women, the Novel, and the German Nation, Domestic Fiction in the Fatherland, Cambridge, Cambridge University Press, 1998 ; MEISE H., Die Unschuld und die Schrift, Deutsche Frauenromane im 18. Jahrhundert, Berlin, Guttandin und Hoppe, 1983 ; SCHIETH L., Die Entwicklung des deutschen Frauenromans im ausgehenden 18. Jahrhundert, Francfort, P. Lang, 1987 ; VAHSEN M., Die Politisierung des weiblichen Subjekts, Deutsche Romanautorinnen und die Französische Revolution, Berlin, E. Schmidt, 2000.