Shewalul Mengistu est issue d’une famille de classe moyenne. Sa mère, Atsede Bitew, est fille de notable ; son père, Mengistu Aredo, joue du bägäna, grande lyre à dix cordes connue pour être l’instrument de musique des moines, des nobles et des hautes classes. Outre l’amharique, sa langue maternelle, elle maîtrise aussi l’oromo. Beshah, son frère aîné, est maître d’école et entretient des rapports privilégiés avec elle : devenu son professeur et mentor, il lui fait prendre conscience des discriminations dont souffre la femme dans la société...
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