Fille de Claude-François Garre, docteur en médecine et chirurgien particulier du roi, anobli en 1785, et d’Adélaïde Colloz, une aristocrate qui avait reçu, aux dires de son mari, « une instruction au-dessus de son sexe », Sophie Garre bénéficie dès son plus jeune âge d’un milieu très porteur où la pratique et l’écoute musicales tiennent une grande place. Elle apprend le piano et le chant, comme toute jeune fille de son milieu, tout en pratiquant déjà l’improvisation et la composition : elle aurait publié des romances dès 1790. Elle épouse en 1795 un érudit helléniste...
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■ FÉTIS F.-J., Biographie universelle des musiciens, t. 3, Paris, Firmin Didot, 1869 ; LAUNAY F., Les Compositrices en France au XIXe siècle, Paris, Fayard, 2006.