En 1952 à Helsinki, l’Union des républiques socialistes soviétiques rejoint le mouvement olympique dont, après la révolution de 1917, elle s’est tenue éloignée. Les conséquences sur le statut du sport de compétition sont immédiates. Il apparaît aussitôt que, dans le processus engagé pour prendre un avantage décisif sur les équipes des autres pays en lice, et particulièrement sur celle des États-Unis, les dirigeants soviétiques attachent tout autant d’importance aux résultats de leurs sportives qu’à ceux de leurs sportifs. Toutes les médailles se valent. Dès la fin des années 1920, les Spartakiades, manifestations de masse, sont ouvertes aux femmes. Lors du défilé rituel du 1er mai sur la place Rouge, des bataillons de robustes sportives sourient, visages tournés vers la tribune des officiels et le « petit père des peuples », Joseph Staline. Sur une population de quelque 200 millions d’habitants, une prospection...
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