Les prodiges, les jeunes filles du pays des merveilles : admiration d’un côté du Mur ; sarcasmes et ironie de l’autre. Lorsqu’aux Championnats d’Europe de 1974 à Vienne, elles raflent l’intégralité des 14 titres mis en jeu ou qu’aux jeux Olympiques de 1976 à Montréal, sur les 13 médailles d’or, elles ne laissent que deux miettes (le 200 mètres brasse et le relais quatre fois 100 mètres) aux ondines des autres nations, le découragement mais surtout l’irritation du reste du monde éclatent. Ces nageuses presque invincibles ont-elles inventé une nouvelle pratique des bassins ? Ou bien ne furent-elles que des instruments manipulés par de dangereux démiurges pervertissant la raison d’État ? Qu’il s’agisse des athlètes, rameuses ou patineuses sur glace de...
La suite de cet article n'est pas accessible gratuitement.