Dès son enfance, Suzanne Giraud semble très libre dans ses investigations imaginaires, qui l’orientent vers la littérature, la peinture, l’architecture et surtout vers la musique. Dans cette voie qu’elle privilégie, elle se veut aussi très indépendante malgré une formation donnée par les institutions, celle du conservatoire de Strasbourg d’abord où elle étudie simultanément le piano et l’alto et découvre les joies des concerts puis, à Paris, celle du Conservatoire. Là, elle intègre les classes d’écriture, celle d’orchestration de Marius Constant, puis celle de composition de Claude Ballif. Elle apprécie...
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