Le jazz américain, interdit à Paris sous l’Occupation, en particulier à partir de 1941, a pourtant échappé à la censure nazie et fait les beaux soirs des cabarets. Les musiciens ont détourné l’interdiction en donnant des titres français à des classiques venus d’outre-Atlantique : Saint-Louis Blues est devenu La Tristesse de Saint-Louis, tandis que Tiger Rag est rebaptisé La Rage du tigre.Le swing, d’abord réservé à une...
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