L’enfance de Tarsila do Amaral, fille d’une riche famille de producteurs de café, s’écoule entre les haciendas et de longs séjours itinérants en Europe. À 30 ans, mariée à un cousin et mère d’une fille, elle entame des cours particuliers de peinture avec Pedro Alexandrino Borges, qui fait alors figure d’autorité académique à São Paulo. En 1920, elle s’installe à Paris et, quoique inscrite à la traditionnelle académie Julian, se nourrit de l’ambiance agitée du milieu avant-gardiste de la capitale. Pendant son absence se déroule à São Paulo le moment fondateur du modernisme brésilien, la Semana de arte moderna de 1922. Elle s’empresse...
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■ Tarsila do Amaral e Di Cavalcanti, mito e realidade no modernismo brasileiro (catalogue d’exposition), Milliet M. A. (textes), São Paulo, Museu de arte moderna, 2002.