En mars 1925, Andrée Butillard*, ayant déjà beaucoup travaillé à la formation des femmes – ouvrières ou mères sans profession –, crée l’Union féminine civique et sociale (UFCS), en s’appuyant sur la doctrine sociale de l’Église catholique. La dénomination du mouvement résume ses principales caractéristiques, ainsi : 1. Féminine : une association de femmes, dirigée uniquement par des femmes (féminine et non féministe, car les féministes sont jugées « dangereuses » en raison de leur athéisme et de leur individualisme) ; 2. Civique : le domaine d’action...
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■ DONEAUD T., GUÉRIN C., Les femmes agissent, le monde change. Histoire inédite de l’Union féminine civique et sociale, Paris, Éditions du Cerf, 2005 ; RÉMOND R., Notre siècle. De 1918 à 1991, Paris, Fayard, 1990.