Née dans une famille catholique de la petite bourgeoisie, où le père élève sa fille aînée « comme le fils qu’il aurait souhaité », Yvonne Knibiehler est encouragée à poursuivre des études secondaires et supérieures jusqu’à l’agrégation (1945) puis à commencer la thèse que lui propose le doyen Augustin Fliche sur Bernard de Clairvaux. Elle écrit alors un chapitre de la monumentale Histoire de l’Église. Mais, après son mariage en 1949, elle abandonne la recherche, enseigne quinze ans dans le secondaire et élève trois enfants. Recrutée en 1964 comme assistante à l’université d’Aix-en-Provence qui connaît...
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